Risques de bactéries d’origine hydrique

L’eau, aussi essentielle à la vie soit-elle, est la source la plus importante et pourtant négligée d’agents pathogènes nosocomiaux dans les hôpitaux. Un article publié dans Infection Control Today (ICT) le 11 septembre 2014 révèle comment les hôpitaux peuvent gérer le risque de bactéries d’origine hydrique. Voici quelques études résumées qui révèlent l’importance de la prévention des IAH d’origine hydrique :

  • En 2001, une étude a révélé que 74% des robinets sans sélection de température étaient contaminés par Pseudomonas Aeruginosa.
  • En 2005, une étude a révélé que 42 % des patients infectés par P. Aeruginosa trouvaient la source de l’infection dans les robinets.
  • En 2013, une étude a trouvé une infection à Klebsiella à partir de tubes d’aspiration… parce qu’ils avaient été rincés à l’eau du robinet.

En plus des études, des cas réels ont également été rapportés, ce qui a conduit à des événements malheureux. En 2008, l’hôpital général de Toronto a connu une épidémie de P. Aeruginosa. Sur les 36 patients qui ont été infectés, près de la moitié (17) sont morts. L’épidémie bactérienne a directement causé ou contribué à la mort de 71 % (12) de ces patients. La source de l’épidémie a été retracée dans les drains des éviers pour l’hygiène des mains, où un biofilm contenant des organismes viables a été trouvé.

Autre cas, à l’hôpital Mt. Sinai : 66 patients ont contracté une β-lactamase à spectre étendu. La source a été retracée dans les éviers de lavage des mains des unités de soins intensifs.

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